Sommaire du journal N°65 - Janvier/Février 2005

Chers lecteurs,

Dans le projet du front de mer à Capbreton, il ne s'agit pas de «se louper», comme on dit familièrement. Et le maire, Jean-Pierre Dufau, a multiplié les consultations afin d'obtenir le plus large consensus sur un projet qui coûtera certes quelque 10 millions d'euros mais qui est indispensable. Le front de mer ne peut effectivement rester en l'état et il faut lui redonner un lustre digne d'une station balnéaire de renom pour qu'il redevienne l'une des promenades les plus courues du sud de la côte atlantique.
Beaucoup plus modestement, Ladislas de Hoyos, le maire de Seignosse, entame la restauration de l'église de son village. Ce qui est inédit, dans cette démarche, c'est que, persuadé lui-même de l'intérêt historique et architectural de l'édifice, il n'a pas réussi à convaincre la Direction régionale des affaires culturelles d'en subventionner la restauration. Il espère qu'au fur et à mesure de l'avancement des travaux qui consistent à retrouver l'aspect d'origine de l'église, la Drac sera alors convaincue, voire subjuguée, et participera alors financièrement à la restauration. Un pari intéressant à suivre !
Saluons l'initiative de la Société landaise des amis de Saint-Jacques et d'études compostellanes qui entreprend de baliser la voie littorale des chemins de Saint-Jacques qui suit la côte landaise sur 150 km et longe évidemment la Côte Sud. L'ancien pèlerinage de Saint-Jacques revient de plus en plus à la mode. Il est l'occasion, chaque année, pour des dizaines de milliers de personnes – qui n'en ont pas pour autant des convictions religieuses – de parcourir à pied, en une ou plusieurs fois, les anciens chemins des pèlerins.

Claude Fouchier