Sommaire du journal N°83 - Janvier/Février 2008

Chers lecteurs,

On lira dans ce numéro les résultats d'une enquête d'envergure menée par BVA pour le compte du Département des Landes. On retiendra en conclusion – le tourisme apparaissant comme la première activité économique – que l'enjeu pour les prochaines années, comme le note un spécialiste de l'aménagement de l'université de Pau, sera de «trouver sa place dans la concurrence internationale. Il faut restructurer l'offre pour proposer des produits différents que ce que peuvent offrir les destinations soleil à bas coût et créer des produits qui correspondent à ce que les villages landais ont à offrir et pas quelque chose d'artificiel.» Ce qui va dans le sens de l'opinion majoritaire des sondés selon laquelle l'environnement et la qualité de vie sont les principaux atouts des Landes. Si l'on excepte, dira-t-on, l'enfer que constituent la N 10 et l'A 63 avec leurs cortèges de poids lourds. Le nombre de camions doit, paraît-il, doubler dans les vingt ans. Il y a donc urgence à mettre en trois voies la nationale et l'autoroute et surtout à accélérer la réalisation de la LGV, la ligne à grande vitesse, entre Tours et Bordeaux.
A ce propos, on sait que l'Etat toujours prompt à se désengager – sans être pour autant capable de faire des économies – demande aux régions Aquitaine, Centre, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes une forte participation financière. Ce qui ne facilite pas la mise en place rapide du projet de LGV.
L'intérêt principal de cette LGV – qu'on oublie souvent – est qu'elle libérerait les voies actuelles de chemin de fer qui pourraient alors être consacrées uniquement aux TER et au transport de marchandises. On sait, en effet, que la principale raison de l'augmentation du nombre de poids lourds est qu'il n'existe pas d'alternative ferroviaire performante. Ce qui sera le cas quand la ligne à grande vitesse sera construite.