Hossegor en aquarelles / Brèves
Autodidacte, Maryse Marulier peint depuis une quinzaine d’années avec une prédilection pour l’aquarelle. Quand, il y a trois ou quatre ans, les éditions Lac et Lande publient Dax : cité romaine et thermale - Promenade en aquarelles… de Francette Berger-Cardi, elle se met au défi de faire la même chose à Hossegor. «J’ai commencé à peindre quelques maisons typiques de la commune avant de les montrer à Eric Gildard, le président de l’association littéraire des Amis du Lac, raconte Maryse Marulier. Il a aimé mon travail et comme il préparait un colloque sur l’architecture, il m’a demandé si je pouvais réaliser d’autres tableaux pour l’illustrer. Le problème, c’est qu’il ne m’a pas dit combien il lui en fallait, alors j’en ai fait près d’une centaine !» S’interdisant de rentrer dans les propriétés, Maryse Marulier ne peint que les maisons visibles depuis la rue. Autour du golf, autour du lac et même le long de la plage, elle promène ses pinceaux à travers toute la commune et croque villas emblématiques et bâtiments publics remarquables.
Soixante-quinze de ses œuvres ont été compilées dans Hossegor, architecture et villas dans la cité. L’ouvrage a été présenté au public le 26 octobre lors d’une cérémonie au Sporting Casino. Présent, le maire Xavier Gaudio a souligné la qualité du travail de l’artiste qui «mêle le charme des aquarelles et le réalisme d’un travail d’architecte». Il note également avec satisfaction que le recueil regroupe aussi bien des villas de style basco-landais que des maisons modernes, offrant ainsi un regard actuel sur la commune.
Hossegor, architecture et villas dans la cité, éditions Lac et Lande, 16 €.
Sus aux moustiques tigres
Un touriste varois venu à Hossegor les 8 et 9 septembre pour assister au festival Mot&Arts a déclenché lors de son retour à domicile les symptômes du chikungunya. S’il est établi qu’il a été contaminé dans son département d’origine, il n’est pas exclu que durant son passage dans la commune, il ait pu être piqué par un moustique tigre qui puisse à son tour transmettre le virus à des personnes résidant dans le secteur. Afin d’éviter tout risque de contamination, la préfecture, l’Agence régionale de santé, le Conseil départemental et la commune ont décidé de procéder à une opération de démoustication le jeudi 28 septembre de 4h à 7h du matin, entre la mairie et le parc Rosny où se tenait la manifestation. Mandatée par le Département, la société Altopictus a procédé à une pulvérisation spatiale d’insecticide par nébulisation depuis un véhicule motorisé ainsi qu’à des traitements plus ciblés effectués à pied au moyen d’appareils portatifs. La Sepanso (Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest) a dénoncé l’usage de deltaméthrine lors de cette opération, estimant que la molécule n’est pas sans danger pour l’homme. La préfecture s’est de son côté voulue rassurante. «La deltaméthrine utilisée lors de ces traitements a été pulvérisée à 1 gramme par hectare, un dosage très faible, indique-t-elle. A titre de comparaison, l’exposition des personnes qui possèdent des diffuseurs insecticides sur prise électrique chez eux y est supérieure.»
Concours de nouvelle
«20 ans, quelle bonne nouvelle !», c’est le thème choisi par le jury du Prix de la nouvelle pour célébrer les 20 ans du Salon du livre d’Hossegor les 6, 7 et 8 juillet prochains. Les candidats doivent remettre leur texte avant le 27 mars en mairie. Le lauréat recevra un bon d’achat de livres d’une valeur de 200 euros et verra sa nouvelle publiée en supplément du magazine municipal et sur le site internet de la commune, où il est également possible de consulter le règlement du concours.
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