La maison de la réserve rénovée en 2014

Créée en 1981, la maison de la réserve naturelle de l'Etang noir a pour vocation l'accueil et la sensibilisation du public. Elle abrite également le bureau des salariés, nécessaire à la gestion du site. Le pavillon d'accueil, propriété de la commune, est mis à disposition à titre gracieux de la Société pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature dans les Landes (Sepanlandes), gestionnaire de la réserve. Aux termes de la convention signée entre les deux parties, les travaux courants relèvent de la compétence de l'association, tandis que les travaux de gros œuvre sont à la charge de la commune.

C'est donc à elle qu'incomberont les travaux de rénovation de l'édifice qui vont être entrepris après l'été 2013. «Il y a de gros problèmes d'infiltration d'eau dans la toiture, indique Eric Coureau, adjoint au maire en charge de l'environnement. De plus, le pavillon n'est pas accessible aux handicapés. Enfin, sa taille n'est plus en adéquation avec la fréquentation du site.» Il y a quinze ans, 15 000 personnes arpentaient chaque année le sentier pédagogique qui sillonne une partie de la réserve à travers les arbres. L'année dernière, on en a compté 37 000...

La municipalité a donc programmé la réparation et l'agrandissement des lieux. Le permis de construire a été accordé le 15 octobre dernier. «Le bâtiment va être mis aux normes d'accessibilité handicapés et agrandi sur sa périphérie. Cela permettra d'offrir une salle de présentation et d'exposition plus importante et des bureaux plus spacieux pour les salariés.» Au final, la surface de plancher passera de 110 à 177 m². Le chantier prévoit également le renforcement de l'isolation afin d'atteindre les normes de haute qualité environnementale. Quant à la réfection du toit, elle permettra de rehausser certains endroits qui posaient problèmes aux plus grands des visiteurs...

Le projet de l'architecte Didier Avril (Capbreton) coûtera près de 200 000 €. «Nous sommes actuellement en phase de montage du financement.» Si tout se passe comme prévu, les subventions de l'Etat (30 %), du Département (25 %) et de la Région (25 %) ne devraient laisser que 20 % de la somme à la charge de la commune.