La pinasse fait les gros titres
Le numéro d’avril du Chasse-marée consacre un dossier de 14 pages sur les pinasses de côte en Gascogne. L’occasion de revenir sur cette pêche traditionnelle à la senne avec des chaloupes, nommées pinasses. En 1727, François Le Masson du Parc, inspecteur général des pêches du poisson de mer, les recense de la Gironde à l’Adour. La navigation se fait à l’aide d’avirons, avec parfois l’assistance d’une petite voile. Elles sont construites à Vieux-Boucau et Capbreton avant 1900, en pin, possèdent 8 rames et font une dizaine de mètres de long. Leur faible tirant d’eau, la forme de la proue et de la poupe et leur légèreté en font un navire adapté aux côtes landaises qui était mis à l’eau dans l’embouchure d’un «courant» ou directement à partir des plages pour ensuite traverser les vagues incessantes du rivage.
Sans le dynamisme de quelques associations, ce type de bateau et la pratique de cette pêche auraient complètement disparu au xxie siècle. L’auteur de l’article est ainsi parti à la rencontre, entre autres, de ceux qui ont lancé la construction de La Sauvagine à Vieux-Boucau (voir également le JdP à partir du n° 109) et de La Capretonnaise à Capbreton (voir également le JdP n° 128, 136 et 137), et de ceux qui pratiquaient cette pêche «artisanale» au filet jusque dans les années soixante-dix.
Chasse-marée n° 285, avril 2017, 90 pages, 10 €
Mai/Juin 2019
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