Livres

Samouraï Océan, Hugo Verlomme, éd. Gallimard, 400 pages, 17,90 €

Amoureux de l'océan, le Capbretonnais Hugo Verlomme est un auteur prolifique. Son dernier opus est le premier tome d'une trilogie destinée aux adolescents. Dans ce roman d'aventures, le jeune Satchi s'est donné une mission : protéger les océans des dangers qui les menacent et arrêter les hommes dans leur folie destructrice. Le justicier solitaire n'hésite pas à risquer sa vie. Il vient de la mer, et il en connaît les moindres secrets. On l'appelle Samouraï océan et son nom est déjà une légende...

Le Club des Pingouins d'Hossegor, Frédéric Sibenaler, éd. Lac et Lande, 15 €

Créé en 1947 par le professeur de gymnastique Jean Sibenaler, le club de plage des Pingouins est devenu un lieu incontournable pour des générations d'Hossegoriens et de vacanciers. Au fil du temps, l'âme pingouin a su perdurer au-delà des effets de mode. Frédéric Sibenaler, fils du fondateur, a pris le relais sur la plage Blanche et perpétue la tradition. Dans cet ouvrage, il retrace l'histoire du lieu.

Le Jour des baleines, Jean-Georges Marcon, éd. Gascogne, 402 pages, 25 €

En octobre 1578, l'Adour était détourné pour déboucher à Bayonne. C'est ce fait historique qui sert de trame au Soustonnais Jean-Georges Marcon dans son premier roman. Située à la fin du xvie siècle, cette saga familiale entraîne le lecteur du port de Saint-Jean-de-Luz à Capbreton où les courageux chasseurs de baleines et la population des vignerons côtiers luttent pour sauvegarder leur principale source de richesse : le fleuve Adour. 

Contes brefs, Félix Arnaudin, éd. Confluences, 136 pages, 15 €

Les contes recueillis par Félix Arnaudin autour de Labouheyre à la fin du xixe siècle constituent une pièce maîtresse de son œuvre ethnographique. Peu de terroirs en France peuvent s’enorgueillir d’une investigation aussi poussée et aussi consciencieuse.

Après le succès de l’édition bilingue des Contes populaires de la Grande-Lande (tome 1 des Œuvres complètes de Félix Arnaudin en 9 volumes) aujourd’hui épuisée, cet ouvrage (également bilingue français-gascon), illustré de photographies de Félix Arnaudin et de dessins, propose une sélection de contes brefs présentés par Joël Miró. Il est accompagné d’un CD contenant les lectures de ces contes par la Landaise Madeleine Dubrous. Cet enregistrement audio donne ainsi à entendre la «voix des Landes» et souligne que ce travail ethnographique s’inscrit à part entière dans la tradition de la littérature orale française.

Les Arènes de Dax, Stéphane Taurand, éd. Le Festin, 80 pages, 12 €

Les arènes de Dax ont 100 ans ! Au bord de l’Adour, ce lieu singulier, que fréquentent chaque année curistes, aficionados et festayres, est partie prenante de l’identité de la ville. Corridas et courses landaises se déroulent sans discontinuité depuis 1913 dans l’édifice en béton (le premier dans le domaine sportif en France) et haut en couleur que réalisa l’architecte Albert Pomade. L’enceinte dacquoise, dont le célèbre portail d’entrée est surmonté d’une tête de taureau et encadré de deux tourelles délicieusement orientalisantes, est en cours d’inscription au titre des Monuments historiques. Au fil des décennies et des aléas politiques qui ont marqué l’histoire de la corrida, les plus grands noms de la tauromachie s’y sont succédé, tels Belmonte, Ordoñez, Dominguin, El Cordobes, Paquirri, Enrique Ponce, José Tomas ou encore El Juli, lors de corridas parfois de légende.

L'Aquitaine nature en 101 merveilles, éd. Le Festin, 112 pages, 15 €

Publié en collaboration avec le Conseil régional d'Aquitaine, ce hors-série du magazine Le Festin oscille entre magazine et encyclopédie. Il brosse le panorama de toutes les «merveilles» que réservent les paysages aquitains. Des espèces caractéristiques des lagunes landaises, en passant par l’hippocampe du Bassin ou l’angélique de l’Estuaire, du Desman des Pyrénées, cèpes et truffes de Dordogne jusqu’à la tulipe d’Agen en Lot-et-Garonne, 101 spécimens de la faune et de la flore régionales sont présentés. L’idée est de permettre aux lecteurs de parfaire leurs connaissances sur le patrimoine naturel qui leur est familier, mais dont ils ne possèdent pas toujours les clés, ou bien d’en découvrir les aspects insoupçonnés.