Côte Sud des Landes - N°94 - Novembre/Décembre 2009
Made in the Landes
Noël
approche à grands pas. Voici quelques pistes pour vous aider
à orienter vos achats et faire plaisir à vos proches
en offrant des produits «made in Landes».
Aujourd’hui, la «Maison de l’Espadrille» emploie 35 personnes et fabrique 800 paires de chaussures chaque jour et des collections renouvelées en permanence.
Si l’enseigne existe dans les Landes depuis vingt ans, elle trouve ses origines dans un petit village, Goes, situé en périphérie d’Oloron-Sainte-Marie. En 1960, la famille Arauzzo reprend la fabrique d’espadrilles qui existait déjà depuis de nombreuses années dans le village. Chaque été, la famille vient «faire la saison» à Vieux-Boucau pour vendre le fruit du travail hivernal, installe une première boutique à Vieux-Boucau, puis une autre à Capbreton. Enfin, en 1988, les Arauzo décident d’installer définitivement la fabrique d’espadrilles à Vieux-Boucau. Au fil des années, et avec l’accroissement de la production, l’unité devient trop petite et elle est, une nouvelle fois, déménagée sur Messanges, juste à côté du Super U, en 2006. «Ce que j’aimerais réaliser maintenant, c’est une sorte de musée pour les touristes, se met à rêver Jean-Claude Arauzo qui gère l’entreprise avec son frère Alain. L’été, les gens n’arrêtent pas de nous demander si nous faisons des visites. Malheureusement, on n’a pas le temps», soupire le chef d’entreprise. Il est vrai que la tentation est vive quand on passe devant, d’autant plus que la plupart des produits sont toujours cousus à la main.
La Maison de l’Espadrille, avenue Paul-Lahary, à Soorts-Hossegor (Tél. 05 58 43 91 01) ; 35, rue du Général-de-Gaulle à Capbreton (Tél. 05 58 41 0719) ; rue des Artisans à Vieux-Boucau (Tél. 05 58 48 04 31) ; 18, rue Dasté à Soustons (Tél. 05 58 41 12 51)
Aujourd’hui, la ferme Darrigade, transformée en GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun), fonctionne grâce à cinq associés : Alain, Daniel, Pierre, Laurent et Thomas Delest ainsi que, depuis 2006, l’ancien castreur, Cyril Coigneau qui a remplacé Pierre, parti à la retraite. Elle représente 190 hectares de cultures (maïs, cacahuètes et autres céréales, asperges, carottes) et 1 200 canards.
La ferme Darrigade propose ses produits en vente directe à la boutique installée au cœur du domaine. Elle est ouverte de 10h à 12h et de 16h à 19h toute l’année. Il est aussi possible de visiter l’exploitation. Les produits sont aussi disponibles via un site Internet qui retrace toute l’histoire de la Ferme depuis 1867. Enfin, elle présentera ses produits au salon «Papilles en fête» qui se tient à la Grande Halle de la Villette à Paris du 13 au 16 novembre, puis au salon «Saveur Terroir», à l’hippodrome d’Enghien-Soisy, les 4, 5 et 6 décembre.
Ferme Darrigade, 40140 Soustons
Tél. 05 58 41 31 50
Site : www.ferme-darrigade.fr
E-mail : contact@ferme-darrigade.fr
La marque Airlines existe depuis 2006. Mais, en réalité, l’idée a mûri lorsque, en 2005, Tom reproduit son vieux sac usé de la compagnie Aerobrazil qu’il avait acheté chez un fripier. Depuis, il en fabrique et en distribue des milliers d’autres via la société KM Diffusion. La griffe Airlines a véritablement pris son envol en septembre 2008 à la suite du célèbre salon parisien de la mode «Who’s Next». Dès 2010, les deux protagonistes comptent bien se développer à l’export.
Depuis la création de ces sacs, il court une rumeur sur les blogs comme quoi serait caché, dans la doublure d’un sac, un billet d'avion pour sa destination. «Cette histoire nous suit depuis le début et nous le ferons prochainement car ce buzz involontaire nous amuse beaucoup», affirment les créateurs.
Facilement reconnaissable, un sac Airlines se caractérise d’abord par la qualité de son pvc et de ses finitions. Les modèles existent en trois tailles (sport, retro ou classic). Leurs prix varient entre 39 € à 54 €. Ils sont proposés dans plus de 250 points de vente partout en France (Citadium, Killiwatch, Galeries Lafayette, Bathroom Graffiti…).
Cette année, les vendanges se sont déroulées les premiers jours d’octobre, l’occasion de réunir les copains et de passer un bon moment ensemble tout en coupant les fruits qui annoncent un breuvage exceptionnel. «2009 va être une bonne année : on a eu du soleil aux bons moments, de la pluie comme il fallait, pas de gel, pas de grêle», observe le producteur, tout en débouchant une bouteille de rosé. Car, la spécialité de Guy Dutirou et de son épouse Geneviève est avant tout le rosé qui connaît beaucoup de succès l’été, surtout quand il fait chaud. Mais rien n’empêche d’en déguster encore l’hiver pour se réchauffer les papilles. Il se marie parfaitement avec les fruits de mer, la paëlla, les viandes blanches et toutes les viandes braisées. Le vin rosé des Sables est essentiellement assemblé avec du cabernet franc. Il se sert à une température de 10 à 15 °C. Le vin des Sables du Domaine de Camentron se décline aussi en rouge.
Si la Bergerie de Camentron est fermée jusqu’à Pâques, il est possible de s’en procurer l’hiver, à Soustons, à la cave Sterling, rue Sterling, à partir de 6 €.
Katasklaus
En achetant un tee-shirt, un poster ou une carte postale estampillés Katasklaus, 25 % des recettes encaissées sont reversées par le fabricant pour sauver la forêt des Landes. L’idée est originale mais surtout utile. En se promenant sur le site
www.lakatasklaus.org, on apprend comment est née cette marque au lendemain du 24 janvier 2009. Dans les heures qui suivent la tempête, Véronique Saüquère, illustratrice, dessine les premières esquisses de ce qui va devenir La Katasklaus. «L’association La Katasklaus est née de cette volonté de sensibiliser, témoigner mais surtout de participer, grâce à votre générosité à un projet de développement durable pour sauver notre forêt», explique sa présidente Véronique Saüquère.
Le tee-shirt coûte 15 €, le poster, 10 € et la carte postale, 5 €. Le port est gratuit à partir de 50 € d’achat.
Les produits Katasklaus sont disponibles aux Centres Leclerc de Capbreton, à l'OBL de Seignosse, par correspondance auprès de DSL - Association Lakatasklaus, ZA des 2 Pins, 4 rue des Galips, 40130 Capbreton.
www.lakatasklaus.org
In The Land
«In The Land est une ligne de vêtements à l’esprit puissant, celui de nos forêts, lacs, rivières. Son emblème est la pomme de pin.» Voilà comment le site Internet de la marque In The Land accueille les internautes curieux de connaître la marque et le département.
Renaud Morigi, ancien batelier au courant de Soustons et surfeur à ses heures, dessine un jour une pomme de pin qu’il transfère sur des tee-shirts et sur des stickers fixés sur de plus en plus de pare-brise. L’effigie landaise capte rapidement les fans et l’amoureux de la nature se transforme en homme d’affaires. Malgré tout, il reste un fidèle défenseur de la nature et, dans sa page consacrée au descriptif de sa collection, il explique que «la tempête de l’hiver dernier a durement touché le département. In The Land s’engage à planter des arbres. Nous reversons 1 € par tee-shirt, robe, polo vendus.» A partir de 15 € la casquette, 20 € le tee-shirt et 25 € le polo.
Les produits In The Land sont disponibles sur les marchés d’Hossegor et de Capbreton ; à la boutique du golf de Moliets ; à Capbreton, dans les magasins Net House de la plage du Prévent ou Le Mascaret, 75 avenue Georges-Pompidou. In The Land livre sur rendez-vous dans les Landes à partir de cinq pièces.
Tél. 06 86 48 00 26
www.intheland.fr
L’espadrille fabriquée à Messanges
La «Maison de l’Espadrille», ce sont six magasins disséminés à Pau, Bayonne et, plus proches de nous, à Hossegor, Capbreton, Soustons et Vieux-Boucau. Ils proposent toutes sortes de chaussures, mais surtout l’espadrille, disponible à partir de 11 €. Quelle que soit sa couleur ou sa forme, qu’elle soit sportive ou raffinée, la chaussure de toile connaît toujours le même succès, même si l’arrivée des modèles chinois, dans les années 1980, a fait craindre le pire aux fabricants locaux. Finalement, le savoir-faire français pour cet artisanat traditionnel s’impose encore et toujours auprès des consommateurs du monde entier.Aujourd’hui, la «Maison de l’Espadrille» emploie 35 personnes et fabrique 800 paires de chaussures chaque jour et des collections renouvelées en permanence.
Si l’enseigne existe dans les Landes depuis vingt ans, elle trouve ses origines dans un petit village, Goes, situé en périphérie d’Oloron-Sainte-Marie. En 1960, la famille Arauzzo reprend la fabrique d’espadrilles qui existait déjà depuis de nombreuses années dans le village. Chaque été, la famille vient «faire la saison» à Vieux-Boucau pour vendre le fruit du travail hivernal, installe une première boutique à Vieux-Boucau, puis une autre à Capbreton. Enfin, en 1988, les Arauzo décident d’installer définitivement la fabrique d’espadrilles à Vieux-Boucau. Au fil des années, et avec l’accroissement de la production, l’unité devient trop petite et elle est, une nouvelle fois, déménagée sur Messanges, juste à côté du Super U, en 2006. «Ce que j’aimerais réaliser maintenant, c’est une sorte de musée pour les touristes, se met à rêver Jean-Claude Arauzo qui gère l’entreprise avec son frère Alain. L’été, les gens n’arrêtent pas de nous demander si nous faisons des visites. Malheureusement, on n’a pas le temps», soupire le chef d’entreprise. Il est vrai que la tentation est vive quand on passe devant, d’autant plus que la plupart des produits sont toujours cousus à la main.
La Maison de l’Espadrille, avenue Paul-Lahary, à Soorts-Hossegor (Tél. 05 58 43 91 01) ; 35, rue du Général-de-Gaulle à Capbreton (Tél. 05 58 41 0719) ; rue des Artisans à Vieux-Boucau (Tél. 05 58 48 04 31) ; 18, rue Dasté à Soustons (Tél. 05 58 41 12 51)
Le terroir frais ou en conserve avec la ferme Darrigade
Cacahuètes, asperges, foies gras, confits de canard… La ferme Darrigade, située juste à l’entrée de Soustons (quand on vient de Saint-Geours), propose tous les produits issus de sa production agricole. La ferme, aujourd’hui entre les mains de la famille Delest, descendants des Saint-Geours installés depuis 1867 au lieu-dit Darrigade, a toujours réussi à s’adapter aux évolutions du temps. Elle est passée de la récolte de la résine, au début du xxe siècle, à la culture du maïs au moment de la mécanisation puis à la production d’asperges dans les années 1990, jusqu’à l’expérimentation de la plantation de cacahuètes, au milieu des années 1990. Parallèlement, l’élevage et le gavage des canards constituent aussi une des spécialités de l’exploitation qui s’agrandit encore avec un atelier de transformation des canards.Aujourd’hui, la ferme Darrigade, transformée en GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun), fonctionne grâce à cinq associés : Alain, Daniel, Pierre, Laurent et Thomas Delest ainsi que, depuis 2006, l’ancien castreur, Cyril Coigneau qui a remplacé Pierre, parti à la retraite. Elle représente 190 hectares de cultures (maïs, cacahuètes et autres céréales, asperges, carottes) et 1 200 canards.
La ferme Darrigade propose ses produits en vente directe à la boutique installée au cœur du domaine. Elle est ouverte de 10h à 12h et de 16h à 19h toute l’année. Il est aussi possible de visiter l’exploitation. Les produits sont aussi disponibles via un site Internet qui retrace toute l’histoire de la Ferme depuis 1867. Enfin, elle présentera ses produits au salon «Papilles en fête» qui se tient à la Grande Halle de la Villette à Paris du 13 au 16 novembre, puis au salon «Saveur Terroir», à l’hippodrome d’Enghien-Soisy, les 4, 5 et 6 décembre.
Ferme Darrigade, 40140 Soustons
Tél. 05 58 41 31 50
Site : www.ferme-darrigade.fr
E-mail : contact@ferme-darrigade.fr
Des sacs pour voyager
Airlines décline, sous licence, les sacs d'une quarantaine de compagnies aériennes qu’elles offraient aux passagers de première classe dans les années 60 et 70. Hawaii Airlines, Aloha Airlines, Ibiza Airlines, Singapore Asian Airlines… Toutes ces destinations qui poussent au rêve, le designer Tom Tilleul et son acolyte, Valentine Halloy, ont décidé d’en faire profiter la génération actuelle.La marque Airlines existe depuis 2006. Mais, en réalité, l’idée a mûri lorsque, en 2005, Tom reproduit son vieux sac usé de la compagnie Aerobrazil qu’il avait acheté chez un fripier. Depuis, il en fabrique et en distribue des milliers d’autres via la société KM Diffusion. La griffe Airlines a véritablement pris son envol en septembre 2008 à la suite du célèbre salon parisien de la mode «Who’s Next». Dès 2010, les deux protagonistes comptent bien se développer à l’export.
Depuis la création de ces sacs, il court une rumeur sur les blogs comme quoi serait caché, dans la doublure d’un sac, un billet d'avion pour sa destination. «Cette histoire nous suit depuis le début et nous le ferons prochainement car ce buzz involontaire nous amuse beaucoup», affirment les créateurs.
Facilement reconnaissable, un sac Airlines se caractérise d’abord par la qualité de son pvc et de ses finitions. Les modèles existent en trois tailles (sport, retro ou classic). Leurs prix varient entre 39 € à 54 €. Ils sont proposés dans plus de 250 points de vente partout en France (Citadium, Killiwatch, Galeries Lafayette, Bathroom Graffiti…).
Un petit rosé du domaine de Camentron
Guy Dutirou n’a pas la langue dans sa poche et pour ce qui est du vin, il en connaît un rayon. En 1995, cet ancien vigneron du Gers s’associe au maire de Messanges, Albert Bouyrie, pour créer le domaine de Camentron. Ils plantent ensemble 2,8 hectares de vignes entre la route des lacs (la D652) et les campings de Messanges. La parcelle sablonneuse est idéale pour y planter cabernet franc, cabernet sauvignon et merlot. «Les racines de la vigne explorent un sous-sol de coquillages fossilisés et de graviers marins qui donnent à ce vin sa finesse et son caractère», promet Guy Dutirou dans sa brochure.Cette année, les vendanges se sont déroulées les premiers jours d’octobre, l’occasion de réunir les copains et de passer un bon moment ensemble tout en coupant les fruits qui annoncent un breuvage exceptionnel. «2009 va être une bonne année : on a eu du soleil aux bons moments, de la pluie comme il fallait, pas de gel, pas de grêle», observe le producteur, tout en débouchant une bouteille de rosé. Car, la spécialité de Guy Dutirou et de son épouse Geneviève est avant tout le rosé qui connaît beaucoup de succès l’été, surtout quand il fait chaud. Mais rien n’empêche d’en déguster encore l’hiver pour se réchauffer les papilles. Il se marie parfaitement avec les fruits de mer, la paëlla, les viandes blanches et toutes les viandes braisées. Le vin rosé des Sables est essentiellement assemblé avec du cabernet franc. Il se sert à une température de 10 à 15 °C. Le vin des Sables du Domaine de Camentron se décline aussi en rouge.
Si la Bergerie de Camentron est fermée jusqu’à Pâques, il est possible de s’en procurer l’hiver, à Soustons, à la cave Sterling, rue Sterling, à partir de 6 €.
Solidarité sur la Toile
Katasklaus
En achetant un tee-shirt, un poster ou une carte postale estampillés Katasklaus, 25 % des recettes encaissées sont reversées par le fabricant pour sauver la forêt des Landes. L’idée est originale mais surtout utile. En se promenant sur le site
www.lakatasklaus.org, on apprend comment est née cette marque au lendemain du 24 janvier 2009. Dans les heures qui suivent la tempête, Véronique Saüquère, illustratrice, dessine les premières esquisses de ce qui va devenir La Katasklaus. «L’association La Katasklaus est née de cette volonté de sensibiliser, témoigner mais surtout de participer, grâce à votre générosité à un projet de développement durable pour sauver notre forêt», explique sa présidente Véronique Saüquère.
Le tee-shirt coûte 15 €, le poster, 10 € et la carte postale, 5 €. Le port est gratuit à partir de 50 € d’achat.
Les produits Katasklaus sont disponibles aux Centres Leclerc de Capbreton, à l'OBL de Seignosse, par correspondance auprès de DSL - Association Lakatasklaus, ZA des 2 Pins, 4 rue des Galips, 40130 Capbreton.
www.lakatasklaus.org
In The Land
«In The Land est une ligne de vêtements à l’esprit puissant, celui de nos forêts, lacs, rivières. Son emblème est la pomme de pin.» Voilà comment le site Internet de la marque In The Land accueille les internautes curieux de connaître la marque et le département.
Renaud Morigi, ancien batelier au courant de Soustons et surfeur à ses heures, dessine un jour une pomme de pin qu’il transfère sur des tee-shirts et sur des stickers fixés sur de plus en plus de pare-brise. L’effigie landaise capte rapidement les fans et l’amoureux de la nature se transforme en homme d’affaires. Malgré tout, il reste un fidèle défenseur de la nature et, dans sa page consacrée au descriptif de sa collection, il explique que «la tempête de l’hiver dernier a durement touché le département. In The Land s’engage à planter des arbres. Nous reversons 1 € par tee-shirt, robe, polo vendus.» A partir de 15 € la casquette, 20 € le tee-shirt et 25 € le polo.
Les produits In The Land sont disponibles sur les marchés d’Hossegor et de Capbreton ; à la boutique du golf de Moliets ; à Capbreton, dans les magasins Net House de la plage du Prévent ou Le Mascaret, 75 avenue Georges-Pompidou. In The Land livre sur rendez-vous dans les Landes à partir de cinq pièces.
Tél. 06 86 48 00 26
www.intheland.fr
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De M. Denis Oulès [Fontainebleau], propriétaire à Messanges