Port d'Albret : le lac, sujet d’études
L’étude de valorisation du lac de Port d’Albret a débuté, menée par six étudiants spécialisés en tourisme.
Dans le cadre de leur cursus, six étudiants en management du sport, des loisirs et du tourisme à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour ont entamé une étude de valorisation du lac de Port d’Albret. Sous la responsabilité de Véronique Audeguis, spécialisée en ingénierie touristique, et de Didier Theiller, directeur de l’Institut universitaire professionnalisé dans lequel ils réalisent leur année de master 2 (bac + 5), ils devront proposer des solutions «pour faire du lac marin un meilleur produit touristique», explique Pierre Froustey, président du Syndicat intercommunal de Port d’Albret (SIPA), maître d’ouvrage de l’étude.
Différents aspects seront abordés. La remise en état du site, qui s’est dégradé au fil des années, est primordiale. Les étudiants devront également proposer des pistes d’aménagement en vue de mieux répondre aux attentes de la clientèle, et afin que les deux communes de Soustons et Vieux-Boucau puissent de nouveau intégrer pleinement le lac à leur offre touristique. Leur travail devra aussi valoriser les spécificités du seul lac marin artificiel de France auprès des résidents, afin qu’ils se le réapproprient. Il ne devra pas oublier que le plan d’eau s’inscrit dans un contexte à la fois urbain et préservé, et devra donc prendre en compte les aires de stationnement, les commerces, les hébergements, mais aussi la dune et la forêt environnante. Il s’agira également d’assurer des perspectives de développement économique en cohérence avec les politiques de développement de chaque commune. L’étude devra enfin évaluer les financements nécessaires aux actions préconisées. «Elle doit déboucher sur des propositions concrètes et chiffrées.»
Les étudiants réaliseront leur travail en trois étapes. Un premier état des lieux sera rendu le 11 décembre prochain. Viendra ensuite un diagnostic au début du mois de février, puis la restitution finale du travail attendue pour fin mars. «Ce sera au SIPA de déterminer si une phase opérationnelle pourra ensuite être mise en œuvre. Mais si le travail est bien fait, c’est avec plaisir que nous suivrons les préconisations des étudiants.» Un plaisir d’autant plus grand que l’étude aura été réalisée à peu de frais pour la collectivité : s’agissant d’un travail universitaire, le SIPA s’est seulement engagé à rembourser les frais de transport des étudiants palois. S’il avait dû faire appel à un cabinet spécialisé, l’affaire aurait pu lui coûter plusieurs milliers d’euros… Une aubaine, d’autant que la mise en relation entre le SIPA et l’université s’est faite un peu par hasard. «Jean-Yves Montus a rencontré Véronique Audeguis, qui habite Soustons et qui était chargée de mission au Sivom Côte Sud. Du fait de son ancrage local, elle connaissait nos préoccupations. Nous voulions valoriser le lac, elle cherchait un sujet pour ses étudiants… Cette rencontre a été déterminante dans notre collaboration actuelle.»
Cette étude entre pleinement dans les trois objectifs que s’est fixé le SIPA à propos du lac de Port d’Albret, à savoir sa sauvegarde, le calibrage de son entretien et sa valorisation. D’ailleurs, ce n’est pas le seul travail à être engagé. Une étude technique sur le fonctionnement des barrages, et une autre sur la faune du lac devraient débuter prochainement.
Le centre de formation pour bientôt
Dans le cadre de l’aménagement d’un pôle surf à Port d’Albret Sud (JdP n° 85), la Satel (Société d’aménagement touristique et d’équipement des Landes) a lancé un appel d’offres en vue de la construction d’un centre de formation. Les entreprises ont jusqu’au 12 novembre pour soumettre leurs offres. Le début prévisionnel des travaux est programmé pour le 5 janvier.
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