Sommaire du journal N°16 - Novembre/Décembre 1996
Chers lecteurs,
Plusieurs associations de résidents, parmi lesquels de nombreux résidents secondaires, naissent actuellement. Ce sont des associations protestataires. Pour ceux qui les rejoignent, la coupe est pleine: trop de nuisances de toutes sortes gâchent leur environnement. Ils avaient choisi la côte sud pour le calme et l'ambiance familiale et ils se retrouvent envahis par une foule hétéroclite. A cause, principalement, d'un sport à la mode: le surf. Celui-ci génère une activité économique certaine. Mais à quel prix? La situation n'est pas simple pour les élus des stations du littoral qui ont le devoir, vis-à-vis de leur population permanente, d'encourager un niveau de vie décent et qui n'ont pas beaucoup d'autres ressources que le tourisme. Mais quel tourisme? Faut-il privilégier le tourisme de masse au risque de voir fuir les habitués et les résidents secondaires ? Faut-il, au contraire, décourager les foules pour préserver un tourisme élitiste?
La question est difficile mais il faut y répondre. On ne peut plus tergiverser au risque de tout perdre. La crise de la "vache folle" aidant, les agriculteurs ont amorcé la réflexion: par la voix de leur tout-puissant syndicat, la FNSEA, ils commencent à comprendre qu'il n'est pas déshonorant d'abandonner une productivité forcenée pour s'engager dans des cultures et des élevages plus écologiques et continuer d'entretenir le paysage. A condition d'être raisonnablement rémunérés. Les chasses traditionnelles, celles de l'alouette des champs par exemple, pourraient être du même coup préservées car les oiseaux migrateurs sont plus souvent victimes des pollutions et de la disparition des milieux naturels que des prélèvements des pantayres. C'est pourquoi certains agriculteurs et certains chasseurs, farouchement opposés, à l'origine, à la directive européenne Natura 2000 - qui apporterait les moyens financiers - sont en train de revoir leur position.
Plusieurs associations de résidents, parmi lesquels de nombreux résidents secondaires, naissent actuellement. Ce sont des associations protestataires. Pour ceux qui les rejoignent, la coupe est pleine: trop de nuisances de toutes sortes gâchent leur environnement. Ils avaient choisi la côte sud pour le calme et l'ambiance familiale et ils se retrouvent envahis par une foule hétéroclite. A cause, principalement, d'un sport à la mode: le surf. Celui-ci génère une activité économique certaine. Mais à quel prix? La situation n'est pas simple pour les élus des stations du littoral qui ont le devoir, vis-à-vis de leur population permanente, d'encourager un niveau de vie décent et qui n'ont pas beaucoup d'autres ressources que le tourisme. Mais quel tourisme? Faut-il privilégier le tourisme de masse au risque de voir fuir les habitués et les résidents secondaires ? Faut-il, au contraire, décourager les foules pour préserver un tourisme élitiste?
La question est difficile mais il faut y répondre. On ne peut plus tergiverser au risque de tout perdre. La crise de la "vache folle" aidant, les agriculteurs ont amorcé la réflexion: par la voix de leur tout-puissant syndicat, la FNSEA, ils commencent à comprendre qu'il n'est pas déshonorant d'abandonner une productivité forcenée pour s'engager dans des cultures et des élevages plus écologiques et continuer d'entretenir le paysage. A condition d'être raisonnablement rémunérés. Les chasses traditionnelles, celles de l'alouette des champs par exemple, pourraient être du même coup préservées car les oiseaux migrateurs sont plus souvent victimes des pollutions et de la disparition des milieux naturels que des prélèvements des pantayres. C'est pourquoi certains agriculteurs et certains chasseurs, farouchement opposés, à l'origine, à la directive européenne Natura 2000 - qui apporterait les moyens financiers - sont en train de revoir leur position.
Côte Sud des Landes
Capbreton
- L'équipe de France de rugby, au vert à Capbreton, en décembre
- Le Rio hors d’eau
- Le vin nouveau de Capbreton
- La brigade "environnement"
Soorts-Hossegor
Seignosse
- Le pont marchand sera reconstruit
- Les Estagnots : une vague de plaintes
- Les Estagnots : une vague de plaintes
Soustons
Messanges
Moliets-et-Maâ
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Courrier des lecteurs
De M. Georges Cingal, président de la Sepanso (Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest)
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