Sommaire du journal N°37 - Mai/Juin 2000
Chers lecteurs,
Le fonds mondial pour la nature vient de publier les conclusions d'une étude sur la qualité de l'eau en France. Elles sont alarmantes. Si on ne réagit pas, on atteindra, d'ici peu, le point de non-retour : les nappes phréatiques seront irrémédiablement polluées et il faudra construire des usines de traitement des eaux, au coût énorme, pour simplement pouvoir boire de l'eau potable.
Depuis 40 ans, on a encouragé, à coups de subventions, l'agriculture et l'élevage intensif qui ont déversé des millions de tonnes de nitrates, de lisiers, etc. Dans le même temps, les agriculteurs ont pompé allègrement et sans contrôle dans les nappes, coupé les haies, comblé les fossés, etc.
Tout cela est bien connu. Cela fait des années que les pêcheurs en rivière, qui constatent la pollution des cours d'eau, tirent la sonnette d'alarme. Mais les pêcheurs à la ligne ont une réputation de pacifisme qui les conduirait, dit-on, à ne pas aller voter. Ils ne constituent pas, en tout cas, de lobby puissant et répugnent à aller défiler dans les rues ou casser les préfectures.
Il est donc urgent, et cela coûtera cher, très cher, d'inverser le cours des choses et de faire en sorte que nos enfants puissent de nouveau se baigner dans nos lacs ou nos rivières ou, pour le moins, boire une eau potable au robinet. C'est pourquoi il faut saluer la mise en place du contrat de rivière des bassins versants du Bourret et du Boudigau, engagé par 20 communes de la Côte Sud des Landes. De telles initiatives sont partout nécessaires.
Claude Fouchier
Le fonds mondial pour la nature vient de publier les conclusions d'une étude sur la qualité de l'eau en France. Elles sont alarmantes. Si on ne réagit pas, on atteindra, d'ici peu, le point de non-retour : les nappes phréatiques seront irrémédiablement polluées et il faudra construire des usines de traitement des eaux, au coût énorme, pour simplement pouvoir boire de l'eau potable.
Depuis 40 ans, on a encouragé, à coups de subventions, l'agriculture et l'élevage intensif qui ont déversé des millions de tonnes de nitrates, de lisiers, etc. Dans le même temps, les agriculteurs ont pompé allègrement et sans contrôle dans les nappes, coupé les haies, comblé les fossés, etc.
Tout cela est bien connu. Cela fait des années que les pêcheurs en rivière, qui constatent la pollution des cours d'eau, tirent la sonnette d'alarme. Mais les pêcheurs à la ligne ont une réputation de pacifisme qui les conduirait, dit-on, à ne pas aller voter. Ils ne constituent pas, en tout cas, de lobby puissant et répugnent à aller défiler dans les rues ou casser les préfectures.
Il est donc urgent, et cela coûtera cher, très cher, d'inverser le cours des choses et de faire en sorte que nos enfants puissent de nouveau se baigner dans nos lacs ou nos rivières ou, pour le moins, boire une eau potable au robinet. C'est pourquoi il faut saluer la mise en place du contrat de rivière des bassins versants du Bourret et du Boudigau, engagé par 20 communes de la Côte Sud des Landes. De telles initiatives sont partout nécessaires.
Claude Fouchier
Côte Sud des Landes
- Natura 2000 : 19 sites retenus
- 9,5 milliards pour le contrat de plan
- Le Sdis en déficit
- Le procès de la fusillade de Léon
- Brèves
- Le projet de développement "Landes Côte Sud"
- La qualité des eaux en jeu avec le contrat de rivière
- Marensin - Faire baisser le prix de l'eau
- Chronique juridique - Distribution de l'eau : gestion et tarification (suite)
- Le bonheur est dans le cerf-volant
Capbreton
- Budget 2000 : 11,9 MF de travaux programmés
- Brèves
- Une étude pour le front de mer
- Les produits de la mer - Un petit poisson à grande gueule !
Soorts-Hossegor
Seignosse
Soustons
Vieux-Boucau
- La "Canicas" à l'assaut des plages de la planète
- L'amélioration du patrimoine
- Les travaux de la digue toujours attendus
Messanges
Moliets-et-Maâ
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Courrier des lecteurs
De Mme Annie Betouin, propriétaire à Seignosse Océan