Sommaire du journal N°39 - Septembre/Octobre 2000
Chers lecteurs,
Le ministère de l'Intérieur vient de refuser à Seignosse l'autorisation d'ouvrir un casino, soulignant qu'il y en a déjà deux, tout près, à Hossegor et à Capbreton. C'est une décision qui semble logique.
Ce qui l'est moins, c'est que les taxes sur les recettes des casinos, qui ne sont pas négligeables – de l'ordre de trois millions de francs pour Hossegor –, vont directement aux communes sur lesquelles le casino est installé et pas aux communes limitrophes.
On comprend que Seignosse, étant donné sa proximité, veuille sa part du gâteau.
Le problème de fond est que les communes de Capbreton, Hossegor et Seignosse gèrent leur petit bout de territoire chacune dans leur coin, à part quelques compétences accordées au Sivom et au Sitcom. L'Etat encourage aujourd'hui, notamment par des incitations financières, le regroupement de communes en communautés de communes ou en pays.
S'il y a au moins deux communes qui devraient être les moteurs d'un regroupement, ce sont bien Capbreton et Hossegor, imbriquées l'une dans l'autre.
Or ces deux communes sont actuellement, en même temps, en pleine révision de leurs plans d'occupation des sols.
A Capbreton, où la circulation l'été est un casse-tête, le contournement de l'agglomération est une priorité du Pos. A Hossegor, le projet de révision n'en tient pas compte !
Cette situation est d'autant plus étonnante que même si les deux municipalités n'ont pas la même teinte politique, les hostilités ne sont pas ouvertes et les élus, maires en tête, sont pour la plupart des gens ouverts.
Claude Fouchier
Le ministère de l'Intérieur vient de refuser à Seignosse l'autorisation d'ouvrir un casino, soulignant qu'il y en a déjà deux, tout près, à Hossegor et à Capbreton. C'est une décision qui semble logique.
Ce qui l'est moins, c'est que les taxes sur les recettes des casinos, qui ne sont pas négligeables – de l'ordre de trois millions de francs pour Hossegor –, vont directement aux communes sur lesquelles le casino est installé et pas aux communes limitrophes.
On comprend que Seignosse, étant donné sa proximité, veuille sa part du gâteau.
Le problème de fond est que les communes de Capbreton, Hossegor et Seignosse gèrent leur petit bout de territoire chacune dans leur coin, à part quelques compétences accordées au Sivom et au Sitcom. L'Etat encourage aujourd'hui, notamment par des incitations financières, le regroupement de communes en communautés de communes ou en pays.
S'il y a au moins deux communes qui devraient être les moteurs d'un regroupement, ce sont bien Capbreton et Hossegor, imbriquées l'une dans l'autre.
Or ces deux communes sont actuellement, en même temps, en pleine révision de leurs plans d'occupation des sols.
A Capbreton, où la circulation l'été est un casse-tête, le contournement de l'agglomération est une priorité du Pos. A Hossegor, le projet de révision n'en tient pas compte !
Cette situation est d'autant plus étonnante que même si les deux municipalités n'ont pas la même teinte politique, les hostilités ne sont pas ouvertes et les élus, maires en tête, sont pour la plupart des gens ouverts.
Claude Fouchier
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Capbreton
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