Sommaire du journal N°48 - Mars/Avril 2002

Chers lecteurs,

On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous.
C'est pourquoi le projet européen Natura 2000 ne rencontre, en fait, qu'une minorité d'opposants déclarés. Ce sont principalement des chasseurs, des agriculteurs ou des sylviculteurs qui craignent que les zones protégées par Natura 2000 ne deviennent des "sanctuaires" où toute activité humaine serait proscrite.
Les élus ruraux – souvent proches de ces derniers quand ils ne le sont pas eux-mêmes et qui, selon la loi, doivent être consultés – n'apprécient pas que l'Etat, après avoir longtemps tergiversé, les somme aujourd'hui de se prononcer sur les sites de protection sans leur donner le temps ni les moyens de les étudier. Ajoutons à cela que l'initiative de Natura 2000 vient de l'Europe dont il est de bon ton de brocarder le fonctionnement technocratique, et on comprendra que les élus traînent à émettre des avis.
Ils savent cependant que la mise en place du réseau Natura 2000, désormais inscrit dans la loi française, est inéluctable. Une participation au processus est donc préférable à une opposition frontale. C'est ce qu'a compris la Chambre d'agriculture des Landes en tentant de rassembler un certain nombre d'acteurs de terrain. Il lui reste toutefois à séduire les associations de défense de la nature qui, n'en doutons, pas feront, elles aussi, entendre leurs voix.

Claude Fouchier

Côte Sud des Landes

Capbreton

Soorts-Hossegor

Seignosse

Soustons

Vieux-Boucau

Messanges

Moliets-et-Maâ

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