Sommaire du journal N°52 - Novembre/Décembre 2002
Chers lecteurs,
Les trois communes les plus importantes de la Côte Sud, Capbreton, Hossegor et Soustons, lancent, en même temps ou presque, une opération urbaine collective que l'administration, toujours friande de sigles, a baptisée Ouc. Si dans une conversation on vous parle de l'Ouc (prononcer comme loup avec un C sonore !) vous saurez qu'il s'agit en fait de faire revivre les centres-villes et leurs commerces que les consommateurs ont souvent abandonnés au profit des grandes surfaces. C'est précisément une taxe prélevée sur les super et les hypermarchés qui alimente le Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce, le Fisac (!), qui permet de financer ces opérations de revitalisation des centres-villes.
Le problème n'est pas simple pour les élus écartelés entre les extensions de grandes surfaces et les emplois qu'elles créent, et la mort des petits commerces avec, a contrario, des emplois supprimés. Difficile de résoudre l'équation...
Des idées sont toutefois à retenir comme à Soustons, par exemple, où le Centre Leclerc est autorisé à s'agrandir considérablement : les élus envisagent de créer un marché couvert journalier où les commerces de bouche seraient installés côte à côte. Ailleurs, comme à Capbreton et à Hossegor, on évoque des solutions de bon sens comme l'aménagement de parkings près du centre, l'amélioration de la signalétique, de l'éclairage, etc. Sera-ce suffisant pour éviter que les centres-bourgs ne soient irrémédiablement désertés ?
Claude Fouchier
Les trois communes les plus importantes de la Côte Sud, Capbreton, Hossegor et Soustons, lancent, en même temps ou presque, une opération urbaine collective que l'administration, toujours friande de sigles, a baptisée Ouc. Si dans une conversation on vous parle de l'Ouc (prononcer comme loup avec un C sonore !) vous saurez qu'il s'agit en fait de faire revivre les centres-villes et leurs commerces que les consommateurs ont souvent abandonnés au profit des grandes surfaces. C'est précisément une taxe prélevée sur les super et les hypermarchés qui alimente le Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce, le Fisac (!), qui permet de financer ces opérations de revitalisation des centres-villes.
Le problème n'est pas simple pour les élus écartelés entre les extensions de grandes surfaces et les emplois qu'elles créent, et la mort des petits commerces avec, a contrario, des emplois supprimés. Difficile de résoudre l'équation...
Des idées sont toutefois à retenir comme à Soustons, par exemple, où le Centre Leclerc est autorisé à s'agrandir considérablement : les élus envisagent de créer un marché couvert journalier où les commerces de bouche seraient installés côte à côte. Ailleurs, comme à Capbreton et à Hossegor, on évoque des solutions de bon sens comme l'aménagement de parkings près du centre, l'amélioration de la signalétique, de l'éclairage, etc. Sera-ce suffisant pour éviter que les centres-bourgs ne soient irrémédiablement désertés ?
Claude Fouchier
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