Sommaire du journal N°64 - Novembre/Décembre 2004
Chers lecteurs,
On ne peut pas dire que le littoral soit privilégié dans MACS, la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud : le centre aquatique communautaire ira dans les terres, à Saint-Geours-de-Maremne, et, en guise de consolation, la côte bénéficiera peut-être d'un équipement complémentaire... dans 10 ou 15 ans. De quoi attiser encore le mécontentement de nombre d'élus littoraux.
L'assouplissement prévu de la loi littoral leur mettra peut-être un peu de baume au cœur.
La loi littoral date de 1986. Cette loi, comme toute loi, devait avoir ses décrets qui ont tardé à venir. En l'absence de précisions, les juges administratifs ont interprété la loi, en respectant la volonté du législateur, de façon très restrictive et parfois même trop absolue. Il s'est ainsi établi une jurisprudence que – les rapports de l'Assemblée nationale et du Sénat en témoignent – le Gouvernement voudrait aujourd'hui remettre en cause.
Celui-ci a bien fait un geste en rétablissant le budget du Conservatoire du littoral à environ 20 millions d'euros (ce qui n'est pas le Pérou pour protéger nos 5 500 km de côtes !) mais la pression des élus littoraux est plus forte que celle des associations de défense de la nature. L'économie des communes littorales a explosé, ces dernières années, grâce aux constructions et à la fiscalité locale qui en découle. Entre 1982 et 1999, il s'est construit plus du tiers des logements principaux et près de la moitié des logements secondaires que compte la Côte Sud entre Capbreton et Moliets. Comment renoncer à cette manne fiscale ?
Il faudra bien pourtant y réfléchir un jour avant que la côte ne devienne une immense cité urbaine.
Claude Fouchier
On ne peut pas dire que le littoral soit privilégié dans MACS, la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud : le centre aquatique communautaire ira dans les terres, à Saint-Geours-de-Maremne, et, en guise de consolation, la côte bénéficiera peut-être d'un équipement complémentaire... dans 10 ou 15 ans. De quoi attiser encore le mécontentement de nombre d'élus littoraux.
L'assouplissement prévu de la loi littoral leur mettra peut-être un peu de baume au cœur.
La loi littoral date de 1986. Cette loi, comme toute loi, devait avoir ses décrets qui ont tardé à venir. En l'absence de précisions, les juges administratifs ont interprété la loi, en respectant la volonté du législateur, de façon très restrictive et parfois même trop absolue. Il s'est ainsi établi une jurisprudence que – les rapports de l'Assemblée nationale et du Sénat en témoignent – le Gouvernement voudrait aujourd'hui remettre en cause.
Celui-ci a bien fait un geste en rétablissant le budget du Conservatoire du littoral à environ 20 millions d'euros (ce qui n'est pas le Pérou pour protéger nos 5 500 km de côtes !) mais la pression des élus littoraux est plus forte que celle des associations de défense de la nature. L'économie des communes littorales a explosé, ces dernières années, grâce aux constructions et à la fiscalité locale qui en découle. Entre 1982 et 1999, il s'est construit plus du tiers des logements principaux et près de la moitié des logements secondaires que compte la Côte Sud entre Capbreton et Moliets. Comment renoncer à cette manne fiscale ?
Il faudra bien pourtant y réfléchir un jour avant que la côte ne devienne une immense cité urbaine.
Claude Fouchier
Côte Sud des Landes
- La piscine ira à l’intérieur des terres
- La fiscalité mixte conservée
- Ils voudraient le rappeler France
- Livres
Capbreton
- Les orientations du PADD
- Front de mer : le maire répond à l'opposition
- Brèves
- Gardienne de l’histoire locale
- Hommage aux créateurs
- La Civelle en quête d’un délégataire
Soorts-Hossegor
- Un architecte pour le front de mer
- Une nouvelle école en 2006
- Brèves
- Obtention de la troisième fleur
- Le retour des pins
- Les commerçants récompensés
Seignosse
- Un avant-projet pour le Forum
- Un investissement de 280 000 euros
- Brèves
- Faire d’un déchet un produit
- Plus de convivialité
- «No one is innocent» en concert
Soustons
Vieux-Boucau
Messanges
Moliets-et-Maâ
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Courrier des lecteurs
De M. Denis Oulès [Fontainebleau], propriétaire à Messanges