Sommaire du journal N°80 - Juillet/Août 2007

Chers lecteurs,

Après un demi-siècle d'exode rural, le département des Landes a aujourd'hui une population qui augmente deux fois plus vite que la moyenne nationale. Les conseillers généraux s'en réjouissent mais cette évolution les oblige à un travail de prospective auquel ils veulent associer les Landais. Souhaitons que, dans cette consultation, les résidents secondaires qui sont, sur la Côte Sud, deux fois plus nombreux que les résidents permanents aient leur mot à dire.
La communauté de communes Maremne Adour Côte Sud (MACS), elle, n'a pas attendu les résultats de la consultation départementale pour élaborer son projet de schéma de cohérence territoriale (SCOT) qui commandera l'aménagement du territoire jusqu'en 2025. A ce moment-là – qui n'est pas si éloigné, moins d'une génération –, on prévoit 70 000 habitants contre à peine 50 000 aujourd'hui. Il faut donc impérativement construire environ 10 000 logements, et de façon plus dense, des immeubles plutôt que des maisons individuelles. C'est là que le bât blesse : une architecture d'immeubles n'est pas, pour beaucoup d'élus, dans la tradition de l'habitat landais, constitué de maisons individuelles. Et il faut bien dire qu'à l'exception du Penon, où la densification de l'habitat avait été voulue par les aménageurs de la Miaca, la Côte Sud a su conserver un habitat harmonieux, le plus bel exemple étant celui de la «cité-jardin» d'Hossegor.
Mais si l'on ne veut pas que la Côte Sud devienne une «réserve d'Indiens», il faudra bien construire de l'habitat social pour permettre aux jeunes de se loger. Pour maintenir le taux d'activité actuel, MACS prévoit, en effet, la création de près de 10 000 emplois dans les vingt ans à venir. Bref, on lira le détail très intéressant de ce projet de SCOT dans ce journal.
Un mot sur l'interdiction municipale des torses nus en ville à Hossegor. L'initative de la commune et des commerçants, qui consiste à offrir un tee-shirt aux contrevenants «En ville je l'habille», a valu à Hossegor les honneurs de la presse nationale, journaux, radios, télés. Voilà une idée sympa et pas cher qui fait parler – en bien ! – de la commune dans toute l'Europe.