Sommaire du journal N°92 - Juillet/Août 2009
Chers lecteurs,
Le ministère de l'Intérieur avait annoncé dès la fin de l'année dernière qu'il avait décidé de réaffecter les compagnies républicaines de sécurité (CRS) à leur tâche principale de maintien de l'ordre. Il est vrai que le moindre déplacement du président de la République en province, qui ne supporte pas les manifestations du bon peuple, mobilise en permanence plusieurs compagnies... Les syndicats de CRS, qui sont puissants et qui estiment plus valorisant d'assurer la sécurité sur les plages que de manier la matraque, ont eu beau souligner que la prévention de la délinquance juvénile et l'animation de centres de loisirs faisaient partie de leurs missions officielles, rien n'y a fait.
Le ministère avait commencé, l'an dernier, par restreindre leur présence sur le littoral du 1er juillet au 31 août au lieu du 15 juin au 15 septembre. Et maintenant, il commence à diminuer les effectifs...
Les maires des communes du littoral ont beau protester, le ministère utilise la langue de bois pour rappeler que «la surveillance des plages et des baignades est légalement de la compétence des maires des communes concernées». C'est oublier que la sécurité des Français, et des étrangers, qui se déplacent par millions sur le littoral, l'été, ne peut être assurée par les petites communes et qu'elle nécessite le concours de la police et de la gendarmerie nationale. Voilà donc encore une charge supplémentaire dont l'Etat se débarrasse sur les collectivités locales. L'apport de gendarmes saisonniers ne semble pas remis en cause car il n'y a aucun argument légal à opposer au déplacement des populations à la différence de la surveillance des plages...
Or les CRS, comme le rappelle Hervé Bouyrie, le maire de Messanges et président du Syndicat des plages, ne sont pas de simples surveillants de baignade. Ils assurent aussi le maintien de l'ordre sur les plages.
Le ministère de l'Intérieur avait annoncé dès la fin de l'année dernière qu'il avait décidé de réaffecter les compagnies républicaines de sécurité (CRS) à leur tâche principale de maintien de l'ordre. Il est vrai que le moindre déplacement du président de la République en province, qui ne supporte pas les manifestations du bon peuple, mobilise en permanence plusieurs compagnies... Les syndicats de CRS, qui sont puissants et qui estiment plus valorisant d'assurer la sécurité sur les plages que de manier la matraque, ont eu beau souligner que la prévention de la délinquance juvénile et l'animation de centres de loisirs faisaient partie de leurs missions officielles, rien n'y a fait.
Le ministère avait commencé, l'an dernier, par restreindre leur présence sur le littoral du 1er juillet au 31 août au lieu du 15 juin au 15 septembre. Et maintenant, il commence à diminuer les effectifs...
Les maires des communes du littoral ont beau protester, le ministère utilise la langue de bois pour rappeler que «la surveillance des plages et des baignades est légalement de la compétence des maires des communes concernées». C'est oublier que la sécurité des Français, et des étrangers, qui se déplacent par millions sur le littoral, l'été, ne peut être assurée par les petites communes et qu'elle nécessite le concours de la police et de la gendarmerie nationale. Voilà donc encore une charge supplémentaire dont l'Etat se débarrasse sur les collectivités locales. L'apport de gendarmes saisonniers ne semble pas remis en cause car il n'y a aucun argument légal à opposer au déplacement des populations à la différence de la surveillance des plages...
Or les CRS, comme le rappelle Hervé Bouyrie, le maire de Messanges et président du Syndicat des plages, ne sont pas de simples surveillants de baignade. Ils assurent aussi le maintien de l'ordre sur les plages.
Côte Sud des Landes
- Fêtes et loisirs de l'été
- Moins de MNS-CRS sur les plages
- Changement de signature touristique
- Gare aux cambriolages
- On s’y baignerait...
- Brèves
Capbreton
- Cap Odyssée : départ prévu le 5 juillet
- Clap de fin pour les Déferlantes
- Hommage à Boris Vian
- Le Cap club devient Baya
- Brèves
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De M. Georges Cingal, président de la Sepanso (Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest)
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