Revaloriser le lac touristiquement / Brève

Les étudiants de l’Université de Pau et des pays de l’Adour ont rendu des conclusions très détaillées sur les moyens de dynamiser la vie autour du lac.

Durant quatre mois, six étudiants de l’Université de Pau et des pays de l’Adour en master 2 de marketing touristique et sportif ont travaillé sur une étude de revalorisation touristique du lac de Port d’Albret (JdP n° 88). Au mois d’avril, ils ont remis au SIPA (Syndicat intercommunal de Port d’Albret) un épais dossier de conclusions comprenant, sur 150 pages, un état des lieux, un diagnostic et des préconisations sous forme de fiches actions pour faire du lac un meilleur produit touristique.
«Leur plan d’action se décline en quatre axes», rapporte Pierre Froustey, maire de Vieux-Boucau et président de SIPA. Le premier préconise de «repenser le mode de gestion du lac». Selon les étudiants, il faudrait une cohérence supérieure entre les deux communes pour s’occuper du plan d’eau. La seule existence du SIPA ne leur paraît pas suffisante. Ils recommandent ainsi de mettre en coordination les deux offices de tourisme pour éventuellement créer une structure intercommunale qui permettrait d’avoir un discours cohérent sur le lac en tant que produit touristique. Ils estiment également nécessaire que Soustons et Vieux-Boucau se concertent en terme de charte paysagère ou pour la signalétique.
Le deuxième axe de travail porte sur la «valorisation des berges du lac». Il faut améliorer la signalisation routière, les parkings pour automobiles mais aussi pour vélos, aménager un point info accueil et permettre aux usagers de s’approprier l’espace de manière optimale en développant des kiosques, des aires de pique-nique... Ils préconisent également une étude sur l’aménagement de l’île et recommandent la mise en place d’une politique de végétalisation.
La «diversification des activités» autour du lac est pour eux la troisième condition indispensable à sa revalorisation. Il leur paraît en effet souhaitable de développer les atouts d’attrait touristique comme des activités nautiques, l’organisation de manifestations sportives (triathlon), de la fête de la musique ou d’une journée nature sur les bords du lac.
Enfin, rien ne pourra se faire sans le développement d’une «politique de communication». Ils proposent de déposer une marque Port d’Albret, de créer un graphisme et d’améliorer la communication à travers des dépliants et sur Internet.
Le rapport des étudiants n’est pas seulement un catalogue de bonnes idées. «Tout est chiffré et phasé dans le temps, apprécie Pierre Froustey. C’est le tableau de bord d’une vraie politique de valorisation du lac.» Pour réaliser l’ensemble des actions préconisées dans le document, les étudiants estiment qu’il faudrait mobiliser 211 000 € sur cinq ans. «Bien sûr, cette étude ne tient pas compte des possibilités financières du SIPA. Elle a été faite sur un idéal, mais n’est pas totalement irréaliste.» Pierre Froustey estime ainsi que le SIPA pourrait dégager un autofinancement de 30 000 € par an pour mettre en œuvre les préconisations les plus intéressantes de l’étude. Il serait cependant difficile d’aller au-delà, car le SIPA a également à sa charge des investissements importants pour la sauvegarde du lac.

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La ville en ligne

La commune dispose désormais d’un site Internet. «Nous voulions développer un site pour la mairie, plus administratif que touristique, car l’office de tourisme disposait déjà du sien», indique le maire Pierre Froustey.
Aux couleurs de la commune, www.vieuxboucau.fr  est organisé autour de trois grands thèmes : connaître le village (histoire, présentation des élus et des services municipaux), vivre à Vieux-Boucau (vie sociale, enfance, économie, actualité, agenda) et une rubrique «pratique» regroupant toutes les démarches administratives, les services publics et les numéros d’urgence. A noter enfin la présence de l’onglet «Téléchargement», très utile pour consulter l’ensemble des bulletins municipaux et des délibérations.