Sommaire du journal N°102 - Mars/Avril 2011
Chers lecteurs,
Ce numéro respecte une tradition que nous avons inaugurée en 1995 en publiant des entretiens avec les maires nouvellement élus, ou reconduits, au lendemain des élections municipales où ils nous détaillaient les projets de leur mandature. Au bout de trois ans, à mi-parcours, nous avons mené de nouveaux entretiens avec ces mêmes maires. Nous sommes actuellement à la moitié de leurs mandats actuels et tous les maires ont joué le jeu à cœur ouvert avec notre journaliste Cécile Agusti. Ils ont fait le point sur les réalisations faites et à venir, sur leurs impressions de premiers magistrats, leurs satisfactions, leurs regrets ou leurs frustrations, leurs découragements ou leurs enthousiasmes. Je dois dire que je suis personnellement épaté par l'engagement de ces élus exerçant des fonctions prenantes et ingrates pour des rémunérations souvent symboliques. On ne peut dès lors s'étonner que le maire soit l'élu préféré des Français loin devant les conseillers généraux, régionaux, députés ou autres sénateurs... Une exception sur la Côte Sud : le député-maire de Capbreton, Jean-Pierre Dufau, mais c'est sans doute en partie à ses qualités de maire qu'il doit son siège de député.
Là où le bât blesse c'est que, sur la Côte Sud des Landes, une seule femme est maire, Anne-Marie Cancouët, à Moliets.
Et sur les quelque 145 conseillers municipaux des communes que nous «couvrons», il y a, si nos calculs sont exacts, seulement 60 femmes. Il y a encore quelques efforts à faire pour arriver à la parité !
Autre constatation qui n'est pas nouvelle : les résidents secondaires ne sont que peu ou pas du tout représentés dans les municipalités. Ce qui est dommage quand on connaît les compétences de bon nombre d'entre eux. On rappelle qu'à partir du moment où un résident secondaire paie dans une commune des impôts locaux depuis cinq ans il peut s'inscrire sur les listes électorales de cette commune, voter... et s'y faire élire.
A noter que les rapports des maires avec MACS, la communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud – dont la création n'avait pas fait l'unanimité sur la Côte Sud –, se sont normalisés. Tous aujourd'hui sont satisfaits des services de MACS même si «la taille que prend la communauté de communes et les coûts qui s'ensuivent» inquiète un peu le maire de Messanges Hervé Bouyrie.