Sommaire du journal N°133 - Mai/Juin 2016
Chers lecteurs,
Les débats publics sur le gigantesque projet de l’ensemble golfique de Tosse (voir l’article de Cécile Agusti dans le n° 131 de notre journal, janvier-février 2016) touchent à leur fin et ont réuni des milliers de participants, partisans et adversaires. Parmi ces derniers les puissantes associations environnementales, Sepanso et Les Amis de la Terre, qui, en refusant à Soustons de rendre le micro à leurs opposants, ont monopolisé le débat. Baroud d’honneur pour ces associations qui peaufinent leurs recours devant le tribunal administratif mais qui savent que même si elles réussissent à amender le projet aux marges, celui-ci, soutenu par l’inamovible président du Conseil départemental des Landes, Henri Emmanuelli – qui affirme qu’il ne coûtera pas un sou au contribuable landais –, a toutes les chances d’aboutir en raison notamment des nombreux emplois à la clé.
Toutes les communes essaient de compenser la baisse des dotations de l’Etat. En faisant des économies sur le fonctionnement, en marquant une pause sur les investissements, en réduisant les subventions aux associations, en vendant les biens de famille – les terrains communaux – quand elles en ont encore etc. Elles testent d’autres pistes en instaurant des parkings payants comme à Capbreton, en faisant la chasse aux mauvais payeurs qui «oublient» de reverser la taxe de séjour, comme à Hossegor ou à Soustons...
Il reste qu’à Seignosse, après avoir fait le tour des économies possibles, les élus ont dû se résoudre à augmenter les taxes locales de... 34 %. Une hausse spectaculaire certes mais qui laisse les trois taxes à une limite raisonnable par rapport aux communes de même taille.
La plus grosse dépense de Capbreton, cette année, va être la réhabilitation du cordon dunaire, de l’ordre de 500 millions d’euros. A Vieux-Boucau aussi, on se préoccupe du recul du trait de côte qui atteint entre 20 et 50 cm par an mais qui pourrait augmenter en cas de forte houle lors des forts coefficients de marée. La solution actuelle, coûteuse, consiste à réengraisser régulièrement la plage. D’autres solutions sont envisagées jusqu’à la démolition de trois commerces et du poste MNS pour être remplacés par des établissements démontables. La municipalité n’a encore rien décidé et a prévu une réunion publique dans les semaines qui viennent.
Claude Fouchier