Sommaire du journal N°28 - Novembre/Décembre 1998
Chers lecteurs,
Nous avions interviewé, il y a trois ans, les maires fraîchement élus ou réélus. Il nous a semblé intéressant de faire, à mi-mandat, le point avec eux sur l'ensemble des projets qu'ils avaient présentés au moment de leur élection.
Certes vous suivez régulièrement, avec nous, les réalisations qui transforment et, souvent, améliorent les communes, mais on peut parfois perdre de vue l'esprit dans lequel celles-ci sont menées ou la politique à terme qui les sous-tend.
Les lois Defferre sur la décentralisation avaient dévolu aux maires des pouvoirs dont certains – une minorité – avaient quelque peu abusé. En prenant prétexte de ces abus, l'Etat a, en fait, rétabli sur les maires une tutelle pesante. La vérité est que les fonctionnaires de l'administration n'ont jamais accepté, depuis 15 ans, qu'on rogne leurs pouvoirs.
Ce qui ne rend pas facile, aujourd'hui, la tâche des maires et les conduit, souvent, au découragement. Quand ils ne sont pas condamnés à l'inaction dans la crainte d'une mise en examen toujours possible en raison d'une législation d'une complexité aberrante.
Résultat : un sondage récent du "Courrier des maires" a révélé que la moitié d'entre eux, seulement, brigueraient un nouveau mandat. Ce qui est très inquiétant pour la démocratie.
Claude Fouchier
Nous avions interviewé, il y a trois ans, les maires fraîchement élus ou réélus. Il nous a semblé intéressant de faire, à mi-mandat, le point avec eux sur l'ensemble des projets qu'ils avaient présentés au moment de leur élection.
Certes vous suivez régulièrement, avec nous, les réalisations qui transforment et, souvent, améliorent les communes, mais on peut parfois perdre de vue l'esprit dans lequel celles-ci sont menées ou la politique à terme qui les sous-tend.
Les lois Defferre sur la décentralisation avaient dévolu aux maires des pouvoirs dont certains – une minorité – avaient quelque peu abusé. En prenant prétexte de ces abus, l'Etat a, en fait, rétabli sur les maires une tutelle pesante. La vérité est que les fonctionnaires de l'administration n'ont jamais accepté, depuis 15 ans, qu'on rogne leurs pouvoirs.
Ce qui ne rend pas facile, aujourd'hui, la tâche des maires et les conduit, souvent, au découragement. Quand ils ne sont pas condamnés à l'inaction dans la crainte d'une mise en examen toujours possible en raison d'une législation d'une complexité aberrante.
Résultat : un sondage récent du "Courrier des maires" a révélé que la moitié d'entre eux, seulement, brigueraient un nouveau mandat. Ce qui est très inquiétant pour la démocratie.
Claude Fouchier
Côte Sud des Landes
Capbreton
Soorts-Hossegor
Seignosse
Soustons
Vieux-Boucau
Messanges
Moliets-et-Maâ
Accédez aux autres sommaires
Dernière minute
N°149 - Janvier/Février 2019
Commentaires
Courrier des lecteurs
De M. Jacques Liwerant, président de l'Association des propriétaires de Port d'Albret