Sommaire du journal N°79 - Mai/Juin 2007

«Je n'aurai de cesse de dénoncer cette triste prestation [La Ronde des sables d'Hossegor] qui dénature notre site, pollue la plage, abîme la dune...», nous écrit M. Griffet [Voir notre courrier des lecteurs]. Il faut bien dire qu'il y a, avec cette Ronde des sables, comme un renversement des valeurs. La plage n'est plus perçue comme l'endroit de repos, de farniente bercé par l'unique rumeur de l'océan, de balade à l'air pur mais elle devient un terrain de moto-cross que les engins labourent dans une «ronde» infernale. Les organisateurs – qui accueillent aujourd'hui en outre les funestes quads – ont beau affirmer que les quelque 10 000 spectateurs respectent les dunes, on a peine à le croire... Le fait que la manifestation ait lieu au cœur de l'hiver quand la station est déserte ou presque n'est pas un argument convaincant dans la mesure où elle va, de toute façon, à l'encontre de la protection du littoral.
On attend toujours sur la Côte Sud l'internet à haut débit. Les industriels installés ici, ceux du surf notamment, le réclament tout comme les simples usagers. La densité de population n'est pas suffisante pour intéresser les opérateurs privés. Il faut donc que les collectivités prennent les choses en main. MACS, la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud, semble vouloir s'y atteler. Mais on a pris du retard et il était peut-être plus urgent, disent certains, de se préoccuper de l'ADSL que de la construction d'Aygueblue qui pouvait attendre...
Pendant que les travaux de l'Etablissement des bains de mer vont grand train à Capbreton, ceux de la réhabilitation du front de mer d'Hossegor attendus depuis longtemps devraient commencer à l'automne si l'enquête publique qui est ouverte ces jours-ci est favorable.
A Seignosse, il y a quelques remous à propos de la voie de contournement que des habitants dénoncent mais sur laquelle le maire n'entend pas céder. En revanche, il y a unanimité pour dénoncer le sempiternel dossier du Forum. Il faudrait le rénover mais il s'agit là d'un espace privé et les propriétaires ne sont jamais arrivés juqu'à présent à se mettre d'accord.