Sommaire du journal N°84 - Mars/Avril 2008
Chers lecteurs,
Le maire est l'élu préféré des Français. Et pourtant la «judiciarisation» de la société a failli tuer la fonction en décourageant les vocations. Il n'y a pas si longtemps, en effet, des centaines de maires étaient poursuivis devant la justice pour répondre d'accidents qui s'étaient produits sur leurs communes.
La loi Fauchon, en 2000, en exigeant que la «faute caractérisée» du maire soit démontrée, a ralenti la tendance à saisir le juge. Ce recours excessif au pénal s'est déplacé sur le terrain administratif, où les lois et règlements concernant le code de l'urbanisme sont tellement complexes qu'il est fréquent de voir des décisions municipales cassées par le tribunal administratif.
Il n'est donc pas facile d'être maire. Et pourtant les candidats se bousculent au portillon, ce qui est réjouissant pour la démocratie. Tous les maires se représentent sur la Côte Sud des Landes à l'exception notable de Pierre Dussain à Hossegor. Un seul est assuré de sa réélection, n'ayant aucun adversaire déclaré, Hervé Bouyrie à Messanges. Ailleurs, c'est la bagarre...
A Capbreton la lutte est très politique : une militante UMP, Stéphanie Dubarry, veut faire trébucher le député-maire sortant PS, Jean-Pierre Dufau, sans grand espoir de succès. A Soorts-Hossegor, deux listes contestent celle conduite par Xavier Soubestre qui estime être le successeur légitime de Pierre Dussain dont il a été le premier adjoint. A Seignosse, pas moins de trois listes se coalisent pour tenter de renverser Ladislas de Hoyos contre lequel son ancien adjoint Michel de la Calle a finalement renoncé à se présenter. Eternel recommencement à Soustons où la lutte, très politique, voit Jean-Yves Montus, PS, essayer de retrouver le siège que Charles Mauvoisin, UMP, lui avait ravi. Une troisième liste, conduite par Bertrand Gay tente de jouer les trouble-fête. Pas moins de quatre listes à Vieux-Boucau où trois habitués des élections, Jean-Pierre Danastas, Pierre Froustey et Jacques Latry essaient de déloger Robert Lafitte. Quant à Moliets, le pharmacien du village, Yves Bréhant, tente de ravir la place d'Anne-Marie Cancouët.
Vous pourrez consulter les premiers résultats sur notre site «www.journaldesproprietaires.fr».
Le maire est l'élu préféré des Français. Et pourtant la «judiciarisation» de la société a failli tuer la fonction en décourageant les vocations. Il n'y a pas si longtemps, en effet, des centaines de maires étaient poursuivis devant la justice pour répondre d'accidents qui s'étaient produits sur leurs communes.
La loi Fauchon, en 2000, en exigeant que la «faute caractérisée» du maire soit démontrée, a ralenti la tendance à saisir le juge. Ce recours excessif au pénal s'est déplacé sur le terrain administratif, où les lois et règlements concernant le code de l'urbanisme sont tellement complexes qu'il est fréquent de voir des décisions municipales cassées par le tribunal administratif.
Il n'est donc pas facile d'être maire. Et pourtant les candidats se bousculent au portillon, ce qui est réjouissant pour la démocratie. Tous les maires se représentent sur la Côte Sud des Landes à l'exception notable de Pierre Dussain à Hossegor. Un seul est assuré de sa réélection, n'ayant aucun adversaire déclaré, Hervé Bouyrie à Messanges. Ailleurs, c'est la bagarre...
A Capbreton la lutte est très politique : une militante UMP, Stéphanie Dubarry, veut faire trébucher le député-maire sortant PS, Jean-Pierre Dufau, sans grand espoir de succès. A Soorts-Hossegor, deux listes contestent celle conduite par Xavier Soubestre qui estime être le successeur légitime de Pierre Dussain dont il a été le premier adjoint. A Seignosse, pas moins de trois listes se coalisent pour tenter de renverser Ladislas de Hoyos contre lequel son ancien adjoint Michel de la Calle a finalement renoncé à se présenter. Eternel recommencement à Soustons où la lutte, très politique, voit Jean-Yves Montus, PS, essayer de retrouver le siège que Charles Mauvoisin, UMP, lui avait ravi. Une troisième liste, conduite par Bertrand Gay tente de jouer les trouble-fête. Pas moins de quatre listes à Vieux-Boucau où trois habitués des élections, Jean-Pierre Danastas, Pierre Froustey et Jacques Latry essaient de déloger Robert Lafitte. Quant à Moliets, le pharmacien du village, Yves Bréhant, tente de ravir la place d'Anne-Marie Cancouët.
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