Sommaire du journal N°93 - Septembre/Octobre 2009

Chers lecteurs,

Les associations de propriétaires où les résidents secondaires jouent un rôle moteur on tenu leurs traditionnelles assemblées générales cet été. On en lira les comptes rendus dans ce journal. La plus importante d'entre elles, la SPSH, Société des propriétaires à Soorts-Hossegor, s'est penchée sur le problème des transports entre Hossegor et Dax, pour le train, et Biarritz, pour l'avion. L'Association Seignosse-Océan a examiné, elle, les comptes de la commune lors de la précédente municipalité. La lune de miel entre l'Association des propriétaires de Port d'Albret et les municipalités de Soustons et Vieux-Boucau est terminée sans pour autant que les relations s'enveniment. Quant aux deux associations de propriétaires de Messanges, elles ont décidé de s'unir pour mettre fin à une concurrence qui n'avait plus lieu d'être.

Pour la quatrième année consécutive on a récolté du liège sur des parcelles privées à Moliets et Soustons. De façon modeste – quelque cinq tonnes – et de qualité médiocre. Mais les industriels du liège qui subsistent – regroupés sous l'appellation Liège Gascon – misent, d'ici une quinzaine d'années, grâce à de nouvelles plantations, sur une récolte de liège de qualité qui pourrait obtenir une certification IGP, identification géographique protégée. Cette tentative d'exploiter de nouveau le liège sur place a l'appui des viticulteurs pour lesquels la qualité du bouchon est primordiale, et celui d'une association, présidée par Yann Arthus-Bertrand et Jean-Marie Pelt, qui a lancé une «pétition pour le chêne-liège et les forêts de chêne-liège» en prônant la plantation de ces arbres, excellents capteurs de carbone et mainteneurs de la biodiversité.
Le chêne-liège a été victime, on le sait, d'une part de l'implantation et l'exploitation intensive du pin maritime et d'autre part de la concurrence portugaise, leader mondial, et des pays du Maghreb où la main d'œuvre était moins chère qu'en France. Il se maintient, par défaut en quelque sorte, sur les tucs de la Côte Sud où l'exploitation du pin maritime est difficile voire impossible. Et il peut se développer dans la mesure où les coûts de la main d'œuvre des pays concurrents s'aligneront sur les nôtres.

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